La violence sexiste est un problème grave en Bolivie, touchant des milliers de femmes et de filles chaque année. Le pays présente l'un des taux les plus élevés de violence contre les femmes en Amérique latine. En cause, notamment, le manque de ressources financières et le patriarcat très ancré dans la société bolivienne.
Cette violence est physique, sexuelle, psychologique et économique. Elle s’accompagne d’un manque de participation des femmes à l’espace public, et d’une dépendance financière totale à leur époux.
Louvain Coopération et ses partenaires se battent pour que les filles et les femmes osent revendiquer leurs droits.
Entourés de nos partenaires et de l’expertise de nombreux académiques, nous veillons à inverser ces rapports de domination et à améliorer la prise en charge médicale et psychologique des femmes victimes de violences, mais aussi à renforcer leur leadership et leur autonomie financière.
Mais nous n’y parviendrons pas seuls.
Nous avons besoin de vous, de votre solidarité.
Comment les soutenir ?
Vous pouvez également effectuer un virement du montant de votre choix directement depuis votre compte bancaire : BE28 7323 3319 1920
Vos dons sont déductibles à partir de 40 € cumulés annuellement
Je suis seule pour élever mes quatre enfants. Afin de subvenir à leurs besoins, je n’ai eu d’autre choix, pendant plusieurs années, que de travailler comme balayeuse de rue la nuit. C’était un travail pénible et dangereux et je devais laisser mes enfants seuls. Malheureusement, je n’en trouvais pas d’autres, car très jeune, j’ai dû quitter l'école et gagner de l'argent pour ma famille, en acceptant des emplois temporaires et mal payés.
Il y a deux ans, j’ai pu suivre une formation dans le domaine de la boulangerie commerciale et de la gestion administrative de base. J’ai aussi reçu des cours d’alphabétisation. Grâce à cela, j’ai pu lancer ma propre petite entreprise de boulangerie.
Au début, j’étais suivie et soutenue par un conseiller en entrepreneuriat pour m’aider dans la production et dans la vente de mes pâtisseries. Et, petit à petit, je me suis débrouillée seule. Je produis mes pâtisseries et je les livre dans différents endroits, des écoles notamment. Aujourd’hui, j’ai pu abandonner mon ancien travail et je vis de ma petite entreprise. Je suis indépendante. C’est un rêve qui s’est réalisé pour moi !
Pour que d’autres femmes comme Guillermina puissent avoir un métier, être indépendantes financièrement et aient confiance en elles.
De tout cœur, Merci !